Ce séminaire interne à l’unité permet de mieux connaître nos travaux respectifs et d’offrir une possibilité à nos doctorants et aux enseignants-chercheurs bénéficiant d’une délégation CNRS de faire connaître leurs recherches.
« Séminaire » Thalim (2021-2025)
Organisateurs :
, ,Séances du séminaire
À venir
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Irène Langlet et Simon Bréan : « science-fiction »
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Valérie Pozner et Antoine Poisson : « Archives »
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Danièle Leclair et Jean-François Laplénie : « humanités médicales »
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Celia Daniellou Molinie et Marion Chenetier-Alev : « expressions radiophoniques »
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Christine Baron et François Sagot : « droit et littérature »
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Lucile Tengowski et Frédéric Martin-Achard : « approche stylistique »
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Aude Déruelle et Alexandre Gefen : "histoire et littérature"
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Cécile Camart et Aurélien Cormier : « répétition »
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Béatrice Picon-Vallin et Leonel Martin Carneiro : « théâtre »
Séance(s) passée(s)
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Anne Castaing et Alexandra Saemmer
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Émilie Frémond et Anne-Gaëlle Weber
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Fanny Lignon et Coraline Jortay
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Guillaume Bridet et Marie de Gandt
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Jean-Loup Bourget et Guillaume Bourgois
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Myriam Suchet et Mathieu Letourneux
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Anthony Mangeon et Luiz Fernando Ramos
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Séance sur la chanson : Manuel Roux (postdoctorant, ANR MUSICOVID) et Catherine Douzou (délégation à Thalim)
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Séance sur "littérature et politique" : Jeanyve Guérin et Quentin Morvan
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Aude Leblond et Barbara Havercroft
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Marie-Madeleine Mervant-Roux et Sophie Lucet
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Margaux Vidotto et Sarga Moussa
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Alison James et Anne-Christine Royère
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Marie Sorel, Bénédicte Milland Bove et Catherine Ménager
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Séance sur le thème du Rap : Garance Bressaud et Hector Jenni (doctorants à Thalim)
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Maëline Le Lay et Tristan Leperlier
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Benedetta De Bonis : L’"Histoire secrète" des femmes de Gengis Khan. L’Orient de Pascoli, Bauchau et Iggulden ; Frank Collin : L’Hélène noire de la Caraïbe. Mythopoétique décoloniale dans Omeros de Derek Walcott
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Séance sur l’Exil : Camilla Cederna et Claire Demoulin
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L’autobiogéographie et la géographie littéraire Małgorzata Sokołowicz : "L’autobiogéographie, un outil d’analyse de récits de voyage en Orient ? Exemple des carnets de route à Smara de Michel Vieuchange"
Le but de notre intervention sera de proposer l’autobiogéographie en tant qu’outil d’analyse de récits de voyage en Orient. Nous nous servirons de l’exemple des carnets de route à Smara de Michel Vieuchange (1904-1930).
En 1930, ce jeune diplômé ès lettres part vers Smara, ville sainte des musulmans, située au milieu du Sahara. Il a un double but : d’abord, pénétrer – comme le premier Européen – dans la ville interdite et préparer la carte de ce territoire inconnu ; ensuite, écrire un livre qui parlera de son périple et qui lui garantira un succès littéraire. Il ne réussit que partiellement. Vieuchange arrive à explorer la ville, prend des notes et dessine la carte, mais épuisé par le voyage et affaibli par la dysenterie, il meurt sur son chemin de retour, à l’hôpital militaire d’Agadir. C’est son frère qui s’occupe de la publication de ses carnets de route parus en 1932 et préfacés par Paul Claudel.
Dans ces carnets, Vieuchange parle surtout de l’espace. Trois villes y dominent : Tiznit, première étape de son voyage, Tigilit, ville dans laquelle se prépare l’expédition vers Smara et, bien évidemment, Smara. Ces trois villes (et leurs descriptions) deviennent un écran sur lequel s’esquisse la personnalité du voyageur, son autobiogéographie. Nous le montrerons en trois mouvements : chaque ville marquera une étape du voyage et mettra en avant quelques aspects de la personnalité de Vieuchange.
Cela nous permettra d’exploiter la notion d’autobiogéographie, de voir comment le moi du voyageur se comporte sous l’impact des endroits traversés. Se consolide-t-il ou se transforme-t-il ? Un endroit peut-il mener à une (meilleure) connaissance de soi ? Quelle est la relation entre la géographie réelle et la géographie imaginaire dans ce que nous pourrions appeler le « discours autobiogéographique » ? Qu’est-ce qui influence le moi du voyageur : des endroits réels visités ou l’imaginaire lié à ces endroits – ou les deux ? Et enfin quels sont les points forts et les points faibles de l’autobiogéographie en tant qu’outil d’analyse de l’écriture viatique ?
Michel Collot : "Le parti pris des lieux"
La notion d’autobiogéographie a émergé récemment, au croisement des sciences humaines et sociales, qui désignent par là le lien qui unit l’histoire personnelle et/ou collective aux lieux de vie des individus et des sociétés, et des études littéraires, attentives au rôle des représentations spatiales dans la constitution d’une identité narrative ou lyrique. Ce rôle est particulièrement important dans toute une part de la littérature contemporaine et concerne tous les genres, non seulement l’autobiographie mais le roman et la poésie. Je le place sous le signe d’un « parti pris des lieux », à entendre en plusieurs sens. Il exprime un choix littéraire, qui modifie les rapports entre narration et description dans les « récits d’espace », ou met l’accent sur la dimension subjective du rapport aux lieux dans une poésie qui interroge l’interaction entre le sujet lyrique et les « paysages » à travers lesquels il s’exprime mais aussi se transforme. J’en donnerai quelques exemples, empruntés notamment à la poetry of place américaine et à la poésie française contemporaine.
Maison de la Recherche, Salle du Conseil
4 rue des irlandais, 75005, Paris -
SÉANCE du 20 mai reportée au 3 juin : Pierre Loubier (PR en délégation) et Fleur Hopkins (Post-doc InSHS)
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Esthétique
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Titre à venir
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Littératures africaines
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Ecopoétique
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Politique et littérature
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Photographie
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Communautés
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Humanités médicales
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Représentations de la ville
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« Séminaire » Thalim (2021-2022)
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Édition critique
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Images