Peut-on penser une écologie culturelle ? Séminaire de recherche CREF&G/LF 2011-2012

Organisateurs : Mireille Calle-Gruber, Jean Bessière

Séminaire « Peut-on penser une écologie culturelle ? Genre, littérature, francophonie et études postcoloniales : transits" organisé par Mireille Calle-Gruber (CREF&G/LF) et Jean Bessière, professeur à Paris 3.

« Chez l’écrivain, la pensée ne dirige pas le langage du dehors : l’écrivain est lui-même comme un nouvel idiome qui se construit […]. Le prosaïque se borne à toucher par des signes convenus des significations déjà installées dans la culture. La grande prose est l’art de capter un sens qui n’avait jamais été objectivé jusque-là et de le rendre accessible à tous ceux qui parlent la même langue. Un écrivain se survit quand il n’est plus capable de fonder ainsi une universalité nouvelle et de communiquer dans le risque. Il nous semble qu’on pourrait dire aussi des autres institutions qu’elles ont cessé de vivre quand elles se montrent incapables de porter une poésie des rapports humains, c’est-à-dire l’appel de chaque liberté à toutes les autres ».

Telle fut la présentation par Merleau-Ponty de La Prose du monde, ouvrage encore en chantier lorsqu’en 1952 il s’apprêtait à entrer au Collège de France.

Les conférences de Leïla Sebbar et Sylviane Agacinski sont intégralement écoutables en ligne.

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