Le GLAM (Genre, Littérature, Arts, Médias) a vocation à accueillir des travaux proposant une approche genrée des médias, des arts et des littératures. Il convie à chaque séance de jeunes chercheurs ou des chercheurs confirmés, affiliés à THALIM ou extérieurs, à présenter le fruit de leurs recherches, qu’elles soient en cours ou achevées. Le format du séminaire (6 séances annuelles de 2h) se veut libre afin d’encourager discussions et débats avec un public composé de collègues, d’étudiants de master et de doctorants. La méthodologie des études de genre se conjugue avec des approches résolument variées, notamment littéraires, esthétiques, anthropologiques, historiques.
Genre : Littératures, Arts, Médias - 2023-2024
Organisateurs :
,Séances du séminaire
Séance(s) passée(s)
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ATTENTION SEANCE REPORTEE Séance 6 : Penser dans mon corps : l’autothéorie, un genre dénaturalisant ? (Flavia Bujor)
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Séance 5 : Performativité et périperformativité : penser les discours agissants avec Eve Kosofsky Sedgwick (Noémie Marignier)
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Séance 4 : Culture geek et masculinités : hégémonie ou hybridation ? (Ugo Trélis) Les études des masculinités et les études de jeux vidéo ont, conjointement, participé ces dernières années à produire différentes analyses sur les rapports de genre qui traversent la relation entre technologie et masculinités. Ces deux champs d’études ont ainsi porté leur intérêt sur les communautés de joueur.euse.s, les communautés en ligne, mais aussi les représentations de genre au sein des productions vidéoludiques. De ces travaux ressortent le constat que la culture geek est traversée par une hostilité envers le féminisme et toute idée qui pourrait menacer l’équilibre masculin de ce domaine. En résulte une taxonomie riche : masculinité militarisée, masculinité geek, technomasculinité, incel, masculinité toxique… Ces termes sont autant d’outils permettant d’articuler la complexité des reconfigurations des rapports de genre qui se jouent à l’ère du numérique. Malgré tout, cela témoigne également de l’ambivalence du « geek », à la fois ringard rejeté par la société et maître en son royaume technologique.
À l’aide d’une approche féministe matérialiste, je propose de définir la figure du geek et d’interroger la relation étroite entre culture geek, masculinité et technologie. Pour cela, il sera question d’un retour critique du cadre théorique de la masculinité hégémonique. Dans un second temps, j’analyserai les discours au sujet du geek qui participent à renforcer son ambivalence vis-à-vis de son rôle dans les rapports sociaux de genre.Université Sorbonne Nouvelle - Site Nation - Salle :
8 avenue de Saint-Mandé, 75012 Paris Salle B312 -
Séance 3 : Sexe et genre en jeu : le travail du sexe en jeu vidéo (Laura Goudet)
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Séance 2 : Écrire par le corps (Mattia Scarpulla)
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Séance 1 : Lire, étudier et traduire la Bible avec un regard féministe et queer (Claire Placial)