De plus en plus de travaux conduits au sein de THALIM s’inscrivent, de près ou de loin, dans une approche genrée des arts et des littératures. Cependant, force est de constater leur éclatement au sein de l’unité, ce qui a pour conséquence de nuire à leur visibilité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des équipes qui composent notre laboratoire.
L’atelier transversal GLAM se propose de pallier ce problème, d’ordre tout à la fois scientifique et structurel. Il se donne trois missions : regrouper des travaux actuellement épars ; permettre l’émergence et la réalisation de projets innovants, collectifs comme individuels ; valoriser ces recherches à l’intérieur de l’unité et intensifier leur rayonnement dans le champ académique.
Le GLAM a vocation à accueillir, de façon ponctuelle ou sur un plus long terme, l’ensemble des travaux menés dans le triple champ de la littérature, des arts et des médias par les chercheurs et enseignants-chercheurs de THALIM, quelle que soit l’approche « genre » dans laquelle ils s’inscrivent. Il permet le financement partiel des événements et publications afférentes.
Les travaux en cours sont présentés dans le cadre d’un séminaire bimestriel qui permet notamment de confronter avec profit et de façon pédagogique la pluralité des approches genre, dans des perspectives esthétiques, anthropologiques ou historiques.
Genre : Littératures, Arts, Médias - 2021-2022
Organisateurs :
,Séances du séminaire
Séance(s) passée(s)
-
Séance 6 - « Notre femme-poète » : André Breton et les autrices du surréalisme, entre essentialisation et collaboration (Antoine Poisson)
-
Séance 5 - Genre et orientalisme. Récits de voyage au féminin (Natascha Ueckmann)
-
Séance 4 - Présentation de l’ouvrage Travestissements. Performances culturelles du genre (Anne Castaing et Fanny Lignon) (Séance annulée pour cause de covid) Anne Castaing et Fanny Lignon présenteront l’ouvrage collectif qu’elles ont dirigé : Travestissements. Performances culturelles du genre (PUP, 2020)
Les différents chapitres qui constituent cet ouvrage questionnent la portée politique du travestissement spectaculaire. Le lien entre travestissement et homosexualité, saillant dans nombre de discours, est-il à réinterroger ou à minimiser ? Pourquoi les travestissements masculins sont-ils surreprésentés, et contribuent-ils ainsi à naturaliser la hiérarchisation des genres ? Ludique, fonctionnel ou identitaire, transgressif ou spectaculaire : si le travestissement recouvre différents phénomènes, certains banalisés et d’autres marginaux, il permet globalement de penser le lien entre genre, culture et performance. Il met d’une part en évidence les artifices du genre et les modalités de sa construction et de sa déconstruction comme pratique performative ; il témoigne d’autre part de pratiques historiquement, socialement et culturellement situées du genre. On propose ici un état des lieux des réflexions actuelles sur les travestissements et leur fonction symbolique et/ou politique. L’ouvrage vise à historiciser les pratiques des travestissements et évite tout biais qui pourrait invisibiliser ou provincialiser des phénomènes non-occidentaux. Histoire culturelle, anthropologie, arts du spectacle et sociologie ; télévision, cinéma, littérature, musique sont les domaines mobilisés.Université Paris 3 - Salle 441
13 rue de Santeuil, 75005 Paris -
Séance 3 - Phia Ménard : Gestes et silence ou l’incroyable combat d’une artiste avec la matière (Mirella Patureau)
-
Séance 2 - Contre l’idéologie "néoféministe" : Vagit-Prop, Lâchez tout et autres textes, "l’appel à la désertion" d’Annie Le Brun. (Deborah Duvignaud)
-
Séance 1 - Bioéthique et genre : représentations contemporaines de la grossesse dans les oeuvres de Justine Arnal (Katie travers)