L’érotisme de Ghérasim Luca (1913-1994) : figures d’une voix inflammable Chapitre d’ouvrage - Octobre 2017

Serge Martin

Serge Martin Ritman
Serge Martin, « L’érotisme de Ghérasim Luca (1913-1994) : figures d’une voix inflammable  », in Masques, corps, langues les figures dans la poésie érotique contemporaine, 2017, pp. 135-150.. ISBN 978-2-406-06071-0. 〈https://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=3099&vmcchk=1&Itemid=1〉

Résumé

Avec Ghérasim Luca (1913-1994), on peut repartir de l’essai de Georges Bataille, De l’érotisme (1957), mais en le quittant très rapidement. La proximité de l’érotisme et de la mort, donc de la vie, constitue chez les deux auteurs le fond d’une approche non « spécialisée », ainsi que Bataille le souhaitait fermement. Toutefois, on peut apercevoir que Bataille refermait vite l’hypothèse anthropologique avec une théorie du langage arrimée paradoxalement à une défiance à l’égard du langage. Tout au contraire, Luca semble proposer un abandon au langage en multipliant les figures d’une « voix inflammable » qui déclinerait trois activités concomitantes, dans et par une écriture de l’adresse et du traité mêlés : glisser, tourner, danser. L’érotisme de Luca serait alors cette activité vocale incomparable observée ici à travers un recueil de textes de Luca, La Proie s’ombre (Corti, 1991), dont la plupart sont contemporains de l’essai de Bataille.

Voir la notice complète sur HAL

Actualités