Liberté de l’esprit" fut conçue par le général de Gaulle et Malraux comme un trait d’union entre le mouvement gaulliste et le monde intellectuel. Claude Mauriac, journaliste, critique et écrivain, doté d’un riche réseau de relations , était l’homme idéal pour mener à bien cette entreprise. Il fut à la fois le directeur et le rédacteur en chef de cette revue mensuelle qui fit paraître 41 numéros entre 1949 et 1953. "Liberté de l’esprit" se veut plus un organe de débat que le creuset d’une doctrine. Plus de cent auteurs, politiques comme écrivains, ont figuré à ses sommaires : des hommes de gauche et de droite, deux auteurs-phares, André Malraux et Raymond Aron. Le combat contre le totalitarisme et l’illustration du gaullisme sont les deux piliers de la revue qui a pu proposer aussi une palette de textes littéraires et critiques donnés par de grands noms de l’époque. Quand de Gaulle saborde le RPF, le jours de la revue sont comptés.
Liberté de l’esprit" was conceived by de Gaulle and Malraux as a link between the Gaullist movement and the intellectual world. Claude Mauriac, a journalist, a critic, with a rich network, was the ideal man to carry out this objective. He was both chief-editr and publisher of this monthly magazine, with 41 issues between february 1949 and july 1953. "Liberté de l’’esprit" was more a stage of debate than the melting pot of a doctrine. More than one hundred authors, politicians and writers, participated in the monthly magazine : led-wing and right wing sensitivities, and two leading authors : André Malraux and Raymond Aron. The struggle against totalitarianism and the illustration of Gaullism were the two pillars that the magazine was built upon and it offered a wide range of literary texts given by the great authors of the time. When general de Gaulle decided to scrap the RPF, the days of the magazine were counted.
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