Les “qui-perd-gagne” de Christian Oster Communication dans un congrès

Christophe Reig

Christophe Reig, « Les “qui-perd-gagne” de Christian Oster  »

Résumé

Les narrateurs de Christian Oster connaissent bien ces tiraillements voire ces déraillements de l’existence, ces fuites (de soi) et ces « ratages » des autres qu’accompagnent une forme de déréalisation permanente, une ironie qui mine tout. On tente de bien de s’amarrer au monde, aux us et coutumes, à la logique dépressurisée, aux aspérités des plus petites choses, et pourtant l’on est déjà perdu. On crie à l’aide et l’on y croit (ou l’on fait semblant). C’est que la machine fantasmatique et romanesque est quand même initialisée. Itinéraires rendus aléatoires par des rencontres fortuites ou des pertes d’objets (Dans le Train, Mon Grand Appartement…), Oster fait du malaise existentiel typique de l’extrême contemporain une stratégie d’écriture…

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