Résumé
Chacun aspire à disposer d’un « chez soi », si modeste ou exigu soit-il, et ressent le besoin de pouvoir se ressourcer en un lieu familier, susceptible de prendre valeur de refuge ou de repère. Une telle assise spatiale - qu’elle soit à usage solitaire ou partagée avec d’autres personnes-ménage la possibilité de se reposer, de reprendre pied, peut-être aussi de réassurer en son sein le sentiment de son identité. Les photographies d’Hortense Soichet proposent une réflexion sur ces modes d’investissement de l’espace.