Dans l’entre-deux, inventer sa propre synthèse : Michèle Métail, l’OuLiPo et la poésie sonore Communication dans un congrès

Anne-Christine Royère

Anne-Christine Royère, « Dans l’entre-deux, inventer sa propre synthèse : Michèle Métail, l’OuLiPo et la poésie sonore  »

Résumé

En 2012 à l’occasion des quarante ans de son « poème infini », Compléments de noms, Michèle Métail revient sur son mode privilégié de diffusion, l’oralité, qu’elle désigne par l’appellation « Hors-texte » puis « Publication orale », et qui la rapproche des pratiques des poètes sonores. Pourtant, comme elle le souligne : « Depuis 1975 je faisais partie de l’Oulipo. Les Compléments de noms furent le motif de ma cooptation. Je me partageais ainsi entre deux familles adoptives que je plaçais à égale distance, demeurant dans un entre-deux où j’inventais ma propre synthèse . » C’est d’une part ce positionnement singulier dans le champ poétique et d’autre part les modalités d’invention de cette synthèse que nous souhaiterions ici évoquer en apportant quelques éléments de réponse aux questions suivantes. Comment Michèle Métail explore-t-elle l’idée de « contrainte », terme auquel elle préfère d’ailleurs celui de « forme » ? En quoi ses positions sur l’oralité s’éloignent-elles d’une certaine façon de « dire la poésie » (Jacques Roubaud) ? Qu’est-ce qui rapproche les « Publications orales » des pratiques scéniques des poètes sonores, et notamment de la « poésie action » d’un Bernard Heidsieck ? Enfin, quelles sont les formes poétiques prises par cette synthèse ?

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