Marie Sorel

Maîtresse de conférences à la Sorbonne Nouvelle (LLFL)
Lectrice depuis 2016 pour les éditions Actes Sud-Papiers : théâtre, théâtre jeunes publics, essais sur le théâtre.
Co-responsable avec A. Morgenstern du projet de recherche et d’établissement EnJe (Enfance et Jeunesse) à la Sorbonne nouvelle,2022-2026.
Membre du GRIET (Groupe de Recherche Interuniversitaire sur les Ecritures Théâtrales) créé par B. Barut, C. Brun, E. Le Corre
Membre du groupe de recherche "Ecrire le 13 novembre" piloté par C. Brun.

Agrégée de lettres modernes, Marie Sorel a soutenu en 2013 une thèse sur Le jeu dans l’oeuvre de Montherlant. Ses travaux portent sur le théâtre et la littérature française du XXe siècle. Elle a publié des travaux sur l’imaginaire aristocratique et sur les liens entre pratiques ludiques/sportives et littérature. Elle a consacré plusieurs études à la littérature jeunesse, au théâtre jeunes publics et aux résurgences de l’enfance en littérature,

Thèmes de recherche :

Théâtre XX-XXI
Littérature jeunesse
Théâtre jeunes publics
Jeux, loisirs et sports
Imaginaire aristocratique

Thèse : Le jeu dans l’œuvre de Montherlant : thème et posture d’écrivain.

Il s’agit tout d’abord de faire apparaître la récurrence du thème du jeu dans l’œuvre romanesque et théâtrale de l’auteur. Le jeu se présente chez Montherlant comme un fil directeur, un principe d’unité dans une œuvre qui s’étend sur une cinquantaine d’années. La corrida, le sport, la guerre, le libertinage et l’imposture, thèmes constamment repris et remaniés par cet écrivain polygraphe, peuvent se lire comme différentes manifestations du jeu. Cependant, le jeu ne peut se réduire à un simple thème. Il se trouve au cœur même d’une esthétique et d’une éthique reposant sur l’alternance, la feinte et la distance. Le jeu est aussi pour Montherlant une posture d’écrivain, ce qui explique en grande partie la réception problématique de son œuvre. L’image controversée de l’auteur est étroitement liée aux contradictions de son œuvre, au refus d’assumer durablement une position. Le jeu auquel l’auteur se livre avec son public se manifeste notamment par l’utilisation débordante du paratexte. Les préfaces, les notes, les avertissements et les carnets, censés guider le lecteur, le renvoient sans cesse aux contradictions et aux incohérences de l’auteur. Le « cas » Montherlant, si déconcertant pour les lecteurs et les critiques, est alors à envisager sous l’angle du jeu, un jeu échappant parfois au contrôle de l’auteur.

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  • Sciences de l’Enfance et de la Jeunesse (EnJe)

    Le projet d’établissement quadriennal EnJe (2022-2026) vise à créer au sein de la Sorbonne Nouvelle puis en lien avec ses partenaires un domaine de recherche transversal sur l’enfance et la jeunesse, (...)

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