Vers une géographie littéraire. Littérature, arts et nature

Organisateur : Michel Collot

Dans le prolongement des séances consacrées en 2017 à l’écocritique, la réflexion du séminaire s’élargira cette année aux rapports entre Littérature, arts et nature, dans une perspective interdisciplinaire. Il s’agira d’interroger la place de la nature dans des œuvres artistiques aussi bien que littéraires, contemporaines ou plus anciennes, pour mettre au jour l’actualité et les sources d’une question longtemps tenue à l’écart des orientations de la poétique et de l’esthétique modernes et de nouveau très présente dans le paysage social, intellectuel et culturel de note époque.
Bibliographie du séminaire et enregistrements des séances sur le carnet Vers une géographie littéraire.

19 janvier
Michel COLLOT (UMR THALIM, Université Sorbonne nouvelle / CNRS)
Un nouveau sentiment de la nature

26 janvier
Michel COLLOT (UMR THALIM, Université Sorbonne nouvelle / CNRS)
Un nouveau sentiment de la nature (suite)

16 février
Michel COLLOT
Soleils de la peinture

16 mars
Céline FLÉCHEUX (CERILAC, Université Paris Diderot)
Anna-Eva Bergman : lignes, nature et abstraction

23 mars
Émilie FRÉMOND (UMR THALIM, Université Sorbonne nouvelle / CNRS)
« L’arme qui cache la forêt » : le surréalisme dans la nature

6 avril
Justine de REYNIÈS (EA FIRL, équipe Lettres 18, Université Sorbonne nouvelle)
Le jardin paysager : une poéthique de la nature ?

25 mai
Jonathan POLLOCK (CRESEM, Université Perpignan Via Domitia)
Une relecture « animiste » de La Tempête de Shakespeare

8 juin
Antoine GAUDIN (EA IRCAV, Université Sorbonne nouvelle)
La nature dans le cinéma d’auteur contemporain

Les séances auront lieu en salle D11 au centre Censier
13 rue Santeuil Paris 5ème

https://geographielitteraire.hypoth...

Séances du séminaire

Séance(s) passée(s)

  • La nature dans le cinéma d’auteur contemporain
  • Une relecture « animiste » de La Tempête de Shakespeare
  • Le jardin paysager : une poéthique de la nature ?
  • « Je ne vois pas l’arme cachée dans la forêt ». Les surréalistes et la nature

    Cible de toutes les attaques dans les années vingt, la nature constitue paradoxalement un formidable moyen de saper les bases de la culture bourgeoise à laquelle s’attaquent les surréalistes. De la rhétorique éruptive des avant-gardes aux diverses formes de perturbation de la voie publique, jusqu’au renouvellement des techniques artistiques, la nature s’introduit partout. Outil polémique, réservoir d’images révolutionnaire, la nature devient pourtant peu à peu un enjeu à part entière qui intéresse autant les pratiques artistiques que les prises de position politiques.

    Émilie Frémond, maître de conférences à la Sorbonne nouvelle, a soutenu en 2012 une thèse consacrée aux rapports du surréalisme à la nature dont le premier tome « Le Surréalisme au grand air. 1 Écrire la nature » a paru fin 2016 aux Classiques Garnier. Elle travaille sur les formes du surréalisme hors les murs : dans la publicité, dans le design et l’architecture ou l’art contemporain — et s’intéresse également, à partir de son travail sur la nature, aux histoires naturelles, ainsi qu’aux relations entre littérature et médecine, en particulier aux modes de représentation de l’intériorité, entre psychologie et physiologie.

    Centre Censier Nouveau bâtiment salle D 11
    13 rue Santeuil 75005 Paris

  • Anna-Eva Bergman : lignes, nature et abstraction
  • Esthétiques de la nature / Soleils de la peinture
  • Un nouveau sentiment de la nature (suite)
  • Un nouveau sentiment de la nature
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