En s’appuyant sur des exemples concrets, ce séminaire mensuel proposé par des spécialistes en théâtre ou en cinéma de l’UMR THALIM s’attachera à exposer et à explorer les apports de l’histoire, de l’anthropologie, de la sociologie, de la philosophie à la pensée sur les arts du spectacle (incluant le théâtre, le cinéma, mais aussi la marionnette, le cirque, la danse, la poésie performée, les spectacles musicaux, les créations sonores et certaines formes radiophoniques, en France et dans le monde.) Le séminaire s’organisera, lors de chaque séance, dans un des domaines concernés, autour d’un exposé d’un.e chercheur.e, membre de l’unité ou invité.e (40 mn) et d’un.e intervention d’un.e doctorant.e (15 mn) faisant état de ses questions dans le même champ théorique. Ces interventions seront suivies d’une heure de discussion.
LE 3e LUNDI DU MOIS, 12H30-14H30
Arts du spectacle, cinéma et sciences humaines et sociales : disciplines, pratiques, méthodes
Organisateurs :
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Séance(s) passée(s)
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Dimitri Vezyroglou (Université Paris 1) : "Comment l’histoire culturelle peut-elle aborder le film ? Propositions méthodologiques à partir de l’exemple de Napoléon vu par Abel Gance (1927)" et Elodie Tamayo (doctorante, Sorbonne Nouvelle)
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Fabien Cavaillé (Études théâtrales, Université de Caen) « Entre colonialisme, ethnographie et patrimonialisation, la réception des arts du spectacle asiatiques en France (fin XVIIe s.-déb. XXe siècle) : histoires d’images, d’accessoires et de textes », Maëlle Puechoultres (Master, Paris 3) « Présence du théâtre indien sur la scène française au XIXe siècle ».
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François Albera (Études cinématographiques, UNIL) « Vues Lumière : une métaphysique des feuilles » La réception du Cinématographe Lumière à son émergence suggère qu’avec lui s’institue une distinction entre deux types de mouvement : celui des figures (jusqu’ici analysé et reconstitué par les jouets optiques, la chronophotographie et les bandes du kinétoscope) et celui du fond qui demeurait jusque là indifférencié, neutre et qui devient, avec les Lumière, un milieu. Le mouvement des feuilles des arbres dans le vent qui surprend Méliès semble désigner un phénomène qui est celui de la captation/restitution des micro-mouvements de la matière, l’aérien, rendant tangible l’insaisissable éther. Le cinéma accompagne par là la refondation du monde physique par la science sur la base de la crise du modèle mécanique – que proclame Albert Einstein – que font éclater les évolutions de la thermodynamique, l’optique, l’électromagnétisme et la microphysique. Le point de jonction se situe dans les rapports entre ces phénomènes naturels aériens, de poussières, de fumées ou de feuilles innombrables avec l’activité de l’émulsion du film et ses cristaux d’halogénures d’argent.
Cette intervention se conçoit comme une invitation à croiser les disciplines de l’esthétique et de l’histoire des sciences, et a pour point de départ un travail minutieux sur l’histoire de la réception.Ecole normale supérieure, salle Weill
45, rue d’Ulm, 75005 PARIS -
SÉANCE ANNULÉE
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Hélène Marquié (Études de genre, Université Paris 8) « Penser le genre dans la danse », et Ulysse Caillon (doctorant, Lyon 2) « la catégorie de l’intime dans le théâtre contemporain ».
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Benoît Turquety (Etudes cinématographiques, UNIL) : « Cinémas du dehors, cinémas d’en bas : géographie et structures des médias décentralisés »
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SÉANCE ANNULÉE
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Le Théâtre dans la mondialisation
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"Autour des sound studies" (présentations de Marie-Madeleine Mervant-Roux et de André Timponi)