Résumé
Si la longue lettre de Ramatoulaye à Aïssatou, traduite en vingt-sept langues, est lue dans le monde entier, le deuxième roman de l’écrivaine sénégalaise Mariama Bâ (1929-1981), Un chant écarlate, publié à titre posthume en 1982 aux Nouvelles Éditions Africaines du Sénégal est beaucoup moins connu. Grâce à sa réédition par la jeune maison d’édition féministe Les Prouesses qui en fait son premier titre, ce très beau roman – roman cri, roman chant – paraît pour la première fois en France. On y retrouve avec émotion la prose musicale de Mariama Bâ.